Défense de l’Animal et la chasse : une grande histoire… de désamour

La chasse génère une trop grande souffrance animale, que ce soient pour les animaux sauvages mis à mort mais aussi pour les usagers de la nature et leurs animaux de compagnie qui sont aussi victimes du seul « loisir » qui tue autant !
Le chien de chasse, un simple accessoire pour assouvir un plaisir cruel
Les chasseurs se présentent fièrement comme les premiers écologistes de France et grands amoureux et passionnés de la nature et des animaux. Ils sont pourtant nombreux à considérer leurs chiens comme de simples outils à leur service. Très loin de se soucier de leur bien-être, ils n’hésitent pas à s’en débarrasser lorsqu’ils ne sont plus « utiles ».
Pour rappel, Défense de l’Animal s’est porté partie civile dans plusieurs affaires de chiens mis à mort dans des conditions barbares par leurs chasseurs de maîtres !

En parallèle, les refuges indépendants doivent régulièrement prendre en charge de nombreux chiens de chasse qui n’intéressent plus leurs propriétaires, plus soucieux de récupérer des chiots vulnérables qui leur permettront d’assouvir leurs pulsions destructrices. Très souvent, ces animaux peu sociabilisés car détenus dans des conditions indignes, ont vécu des expériences traumatisantes et sont fragilisés.
Leur accueil et leur placement se révèlent complexes pour nos associations et nécessitent parfois un important travail de rééducation et de socialisation.
La protection des chiens de chasse est une de nos priorités et tous les refuges indépendants luttent sans relâche pour leur donner une seconde chance.

Les chats, des cibles pour les chasseurs
La chasse aux chats n’est pas anecdotique. De nombreux chats sont abattus froidement par des chasseurs estimant avoir un droit de vie ou de mort sur tous les êtres vivants ; et sous prétexte que les chats prédatent la faune sauvage dont les chasseurs seraient les prétendus «gardiens».
Certains propriétaires de chats victimes, choqués et impuissants, n’osent pas intervenir par simple méconnaissance des textes de loi ou par peur de représailles.
Tuer un chat est un délit.
En France, comme dans de nombreux pays européens, il est interdit de tuer ou tirer sur un chat sauvage ou domestique.
En effet, selon l’article R.655-1 du Code pénal, les tuer constitue une contravention de 5ème classe, et leur infliger des sévices graves expose l’auteur à 2 ans
Défense de l’Animal est partie civile dans de nombreuses affaires où les chats sont victimes des chasseurs.
A lire :  Alsace – Un chat abattu de sang-froid dans un pré

> Une situation attisée par l’interview live sur le média « chassons.com » le 3 mai 2020, où Willy Schraen, le président de la Fédération nationale des Chasseurs, proposait de « piéger » les chats « à plus de 300 mètres de toute habitation ». Selon lui, le chat est une catastrophe pour la biodiversité.
Défense de l’Animal dénonçait des propos d’une grande violence, totalement déplacés, et qui ne représentent en rien une solution acceptable pour la protection de la nature et des chats.
> Consultez notre article

 
Non aux pièges tuants et aux chasses cruels
Les animaux n’ont aucun répit. Hors des périodes légales de chasse, les chasseurs ayant un agrément et suivi une formation de quelques heures, peuvent installer des dispositifs appelés pièges tuants parfois proches des habitations.
Ces pièges, non sélectifs, ne font aucune distinction entre les espèces. Afin d’attirer les animaux considérés comme « nuisibles », ils sont équipés d’appâts, et piègent donc de très nombreuses espèces. Les espèces protégées (écureuils, hérissons, loutres, chats sauvages,..) et les animaux de compagnie ne sont pas épargnés.
Ces pièges sont cruels et conduisent à de très grandes souffrances (sectionnement de membres, amputation…) et certains dispositifs ne laissent aucune chance de survie. Impuissants, certains propriétaires voient alors leur animal agoniser sous leurs yeux.
L’utilisation de ces pièges est une aberration et doit être combattue afin de protéger nos animaux et la faune sauvage.
D’autres pratiques telles que le déterrage des blaireaux et des renards ou encore la chasse à la glu sont indignes et causent de grandes souffrances inacceptables.

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AG 2024 / Dépôt de candidature avant le 24 avril

L’Assemblée Générale de la Confédération Nationale Défense de l’Animal se tiendra le 24 juin 2024. Les candidatures au poste d’administrateur doivent être parvenues avant le 24 avril 2024, soit au plus tard le 23 avril à 23h59, en envoyant un mail à l’adresse dédiée : candidatures.cndag.juin2024@ajup.fr

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