Il mutilait des chevaux en Normandie pour obéir à des pulsions : Défense de l’Animal se constitue partie civile

Image : Chase Clark

La Normandie est actuellement secouée par un fait divers glaçant : un jeune homme d’une vingtaine d’années mutilait des chevaux depuis plusieurs semaines pour “répondre à des pulsions”. Yeux crevés, corps profondément lacérés, os écrasés ou fracturés par des objets contondants : la violence des faits est inouïe. Sur les quinze chevaux mutilés, 10 sont gravement blessés et cinq sont décédés. Une trace ADN retrouvée sur les lieux de l’un des animaux a permis d’identifier le suspect.

Il attirait les chevaux avec des biscuits

Dans sa voiture, les enquêteurs ont retrouvé un monoculaire pour voir la nuit et de nombreuses armes, dont certaines maculées de sang : cutter, enrouleur ou clé à griffe, le suspect était parfaitement équipé. Il a reconnu sa présence sur les lieux de deux des sept faits lors de sa garde à vue, niant les autres faits. Il expliquera ensuite avoir “obéi à des pulsions”.

Le parquet a confirmé l’ouverture d’une enquête pour “sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort sur des chevaux” et pour “sévices graves et actes de cruauté sur des chevaux”. Des délits passibles de cinq ans d’emprisonnement maximum. Le 6 août 2025, le suspect a été placé en détention provisoire.

Défense de l’Animal dépose plainte

Face à ces actes d’une cruauté sans nom, Défense de l’Animal a déposé plainte auprès du tribunal judiciaire du Havre. L’audience est prévue le 26 septembre à 13h30. Nous nous porterons partie civile et attendons une application stricte de la loi pénale et des nouvelles dispositions de la loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale.

Depuis l’adoption de cette loi, les sanctions pénales liées à la maltraitance animale ont été sensiblement durcies. Les sévices graves, actes de cruauté ainsi que l’abandon d’un animal sont désormais passibles de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende, contre 2 ans et 30 000 € auparavant. Lorsque les faits entraînent la mort de l’animal, la peine peut s’élever jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 € d’amende.

La loi a également introduit de nouvelles circonstances aggravantes. Ainsi, les sanctions sont alourdies lorsqu’un mineur est témoin des violences, lorsque l’abandon place l’animal en danger de mort immédiat ou imminent, ou encore lorsque l’animal est confié à des agents dans le cadre de missions de service public. Dans ces cas précis, les auteurs risquent jusqu’à 4 ans d’emprisonnement et 60 000 € d’amende.

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