Procès du “sanctuaire de l’horreur” à Alès : des peines exemplaires sont attendues
Ce vendredi 6 juin 2025, le tribunal correctionnel d’Alès doit juger l’affaire du prétendu “sanctuaire” signalé via la plateforme 3677 SOS Maltraitance Animale en décembre 2024, qui, sous réserve d’offrir une seconde chance à des animaux de ferme les tuait pour nourrir leurs chiens. Le sort des chats et des chiens n’était guère plus enviable : des chats sont morts de faim dans des caisses de transport abandonnées dans le jardin, d’autres blessés ont été achevés à la barre de fer. Les chats et, les chiens encore en vie étaient confinés la majorité du temps dans des cages exiguës.
Un des prévenus avait d’ailleurs fait l’objet d’une interdiction de détention, d’animaux suite à des précédentes condamnations.
Le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini, était à l’audience et a requis 6 à 8 mois d’emprisonnement ferme pour la femme qui était en situation de récidive et 6 à 8 mois avec sursis pour l’homme. Il a également requis une peine complémentaire d’interdiction définitive de détenir un animal et d’exercer une activité en lien avec les animaux pour les deux auteurs.
La Confédération Défense de l’Animal, partie civile aux côtés de ses refuges confédérés remercie une nouvelle fois le procureur de la République d’Alès et la gendarmerie de Saint-Ambroix pour leur intervention rapide, qui a mis un terme à cette situation de grande souffrance.
Grâce à la solidarité des refuges membres, les animaux saisis ont pu être sauvés reçoivent aujourd’hui les soins nécessaires à leur reconstruction.
La Confédération attend des peines exemplaires la hauteur de la cruauté des faits commis. Le délibéré est attendu le 27 juin 2025.
Nous sommes déterminés à porter la voix des animaux et à nous battre pour défendre leurs intérêts.