Chevaux mutilés en Normandie : l’accusé jugé ce 26 septembre au Havre

Le 26 septembre 2025, le tribunal correctionnel du Havre a jugé l’affaire sanglante des chevaux mutilés en Normandie.
Pendant plusieurs semaines, un jeune homme d’une vingtaine d’années a attaqué une quinzaine de chevaux. Cinq d’entre eux sont morts, et les dix autres subissent encore aujourd’hui les blessures qui leur ont été infligées. Œil crevé, corps lacérés, os brisés… la cruauté des faits dépasse l’entendement.
L’individu, arrêté grâce à des preuves ADN et du matériel retrouvé dans son véhicule (armes blanches, objets contondants, monoculaire nocturne…), avait reconnu certains des faits lors de sa garde à vue, expliquant avoir “obéi à des pulsions”.
La Confédération Nationale Défense de l’Animal s’est constituée partie civile lors de l’audience afin de rappeler que de tels actes doivent être sanctionnés à la hauteur de leur gravité. Depuis la loi du 30 novembre 2021, les sanctions pour sévices graves et actes de cruauté sur animaux ont été renforcées : jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende en cas de mort de l’animal.
Le procureur a requis contre l’accusé :
- 5 ans d’emprisonnement, dont 2 ans avec sursis probatoire pendant 3 ans,
- une obligation de soins psychiatriques,
- une obligation de trouver un emploi,
- l’obligation de réparer les victimes,
- une interdiction de se rendre dans le département de la Seine-Maritime (76),
- le maintien en détention
- l’interdiction définitive de détenir un animal.
Le tribunal a finalement condamné l’accusé à :
- 48 mois de prison, dont 24 mois assortis d’un sursis probatoire,
- une obligation de soins psychiatriques,
- une obligation de réparation des victimes,
- une interdiction de se rendre dans le département 76,
- une interdiction de posséder une arme pendant 5 ans,
- ainsi que l’interdiction définitive de détenir un animal.
Défense de l’Animal réaffirme son engagement à lutter sans relâche contre la maltraitance animale et à veiller à l’application stricte de la loi pénale.