Chat abattu au fusil : la justice condamne le tortionnaire de Velcro

Un chasseur de 66 ans était jugé le 25 septembre à Rennes pour avoir tué un chat. Alors que Velcro se prélassait dans un arbre, l’homme lui a tiré dessus. Il l’a ensuite saisi par les pattes arrière pour le frapper violemment à deux reprises contre le sol, entraînant sa mort.
Velcro, au mauvais endroit, au mauvais moment
Velcro avait deux ans. Il vivait dans une famille avec quatre enfants, après avoir été adopté à la SPA d’Armor. Pour toute la famille, il était plus qu’un chat : un compagnon, membre du foyer, couvert d’amour.
Pourtant, le 14 janvier 2024, un homme l’a abattu au fusil alors qu’il était perché dans un arbre. Puis il l’a frappé au sol, le tuant sur le coup. Sans même chercher à savoir si sa mort ferait du mal à quelqu’un. Sans même réfléchir à la violence de son acte envers un être vivant.
L’auteur des faits condamné
Le 19 septembre 2025, le tribunal de Rennes a reconnu sa culpabilité. Il a été condamné à une amende de 1500€, à l’interdiction définitive de détenir un animal et au retrait de son permis de chasse. Ses armes ont été confisquées, avec l’interdiction d’en détenir pendant cinq ans. Défense de l’Animal s’était constituée partie civile dans le dossier.
Velcro, abandonné puis abattu
Velcro avait été abandonné à la SPA d’Armor avec sa sœur, Boulette, alors qu’ils étaient à peine sevrés. La SPA les avait placés au sein d’une famille composée de 4 enfants dont 2 filles âgées à l’époque de 8 et 10 ans.
Ce chat était un membre du foyer et avait donc une destination affective particulière. Dans un sondage Ipsos de mai 2020, deux tiers des propriétaires d’animaux (68%), considéraient que leur chien ou leur chat était un membre de la famille.
Velcro n’est plus là, mais son histoire nous rappelle, une fois de plus, qu’un animal n’est pas un objet et combien il est nécessaire de continuer à se battre pour faire reconnaître les droits des animaux et faire appliquer les lois.

