La réglementation pour l’abattage

Une réglementation européenne assure la protection minimale des animaux au moment de leur abattage (Directive européenne n°93/119 transposée en droit français en 1997). Ils doivent être immobilisés et étourdis avant d’être saignés.

Cependant, cette réglementation a prévu la possibilité pour les États membres de ne pas imposer l’étourdissement des animaux ; cette dérogation vise à garantir le libre exercice de certains rites religieux.

On distingue deux types d’abattage : l’abattage conventionnel avec étourdissement et l’abattage rituel sans étourdissement.
Dans l’abattage conventionnel, l’animal est étourdi avant la saignée, ce qui entraîne une perte de conscience et une insensibilité à la douleur.

Dans l’abattage rituel, l’animal est égorgé en pleine conscience, 
sans insensibilisation ; son agonie peut durer de longues minutes (viande Halal ou Casher)

A savoir:

Dans le cadre de certains abattages rituels, les parties arrière des animaux ne sont pas consommées. De même, après inspection de la carcasse par le sacrificateur, il se peut que l’animal soit refusé en entier. Dès lors, que devient cette viande provenant d’animaux égorgés sans étourdissement préalable ?

Elle est dirigée vers les circuits « classiques » et approvisionne boucheries, hypermarchés et restaurants sans aucune information pour le consommateur!

Et l’animal dans tout ça ?

Les animaux non étourdis sont égorgés à vif, en pleine conscience, ils éprouvent des souffrances inacceptables. L’agonie des animaux peut durer 14 minutes chez les bovins (INRA 2009).

Dans le cadre de l’abattage avec étourdissement, l’animal perd conscience et ne ressent pas de douleur lors de son égorgement. Les scientifiques consultés par la Commission européenne ont clairement déclaré : « En raison des graves problèmes de bien-être animal liés à l’abattage sans étourdissement, un étourdissement doit toujours être réalisé avant l’égorgement ».

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